Exposition Explorateurs et Jardins perdus
Publié le 10 octobre 2017 par RomainChristine Viennet
Sculptures céramiques
Vernissage le 19 octobre de 18h à 21h
en présence des artistes
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Exposition du 19 octobre au 12 novembre 2017
Les Galeries de la Tour
16 rue du Boeuf – Lyon 69005
Vieux Lyon – Quartier saint Jean
Les artistes évoquent les longs voyages des aventuriers et les trésors trouvés, à destination des cabinets de curiosité
Il existe une connivence de fond entre les œuvres artistiques nées du libre envol de l’imaginaire et du rêve, et celles rapportées par les voyageurs en pays lointains et inconnus.
L’artiste et le voyageur sont ainsi compagnons dans une même exploration d’un au-delà de la proche réalité, dans un pays de mystérieuse évidence, dans cette autre dimension universelle et partageable, qui est celle de l’art et du sacré, qui est également celle permettant de découvrir les fantaisies formelles et les secrets intimes de la nature toute entière, qu’elle soit humaine, animale, végétale ou minérale.
Fantastique, exotique, poétique, onirique , sont les qualificatifs qui peuvent s’appliquer à chacun des artistes réunis dans cette exposition :les délicates dentelles pélagiques d’Odile Mandrette, la fraise collerette en soie de Sophie Guyot, ultime vestige civilisationnelle des conquistadors, le buste de terre d’Eric Chambon, Yannis Markantonakis et son galion en partance vers quelques Zanzibar ou Trinidad mythiques ; Guillaume Couffignal et ses embarcations célestes ; Véronique Bahuaud et sa luxuriante coiffe de quelque ethnie sub-tropicale; Bénédicte Vallet et ses blanches floraisons coralliennes ; Isabelle Leclercq et ses majestueuses concrétions coquillières ; Evelyne Galinski et ses mystérieuses sculptures, les fleurs géantes d’Elisabeth Gilbert Dragic, Alain Kieffer et ses statuettes anthropomorphes témoins de mystérieuses civilisations ; Paulina Fuentes Valenzuela et la solitude des conquérants des Nouveaux Mondes, les photographies des peuples des forêts de Karine Malatier, Claire Roger et ses précieuses céramiques-talismans aux motifs entrelacés d’énigmatiques écritures ; Izabella Ortiz et ses cartographies des rêves des habitants de forêts impénétrables ; Christine Viennet et ses fabuleuses créatures remontées d’inaccessibles abysses ; Rieja Van Aart et ses photographies de belles rencontres entre débris d’existences en quête d’une nouvelle raison d’être ; Hélène Bret et son somptueux manteau d’empereur des hautes dynasties mandchoues ; Ghyslaine et Sylvain Staëlens et leurs tribus sauvages, surgissant ébahis de quelques obscures frondaisons calcinées , comme illuminés par leur brusque accès à la conscience d’être..
Pierre Souchaud